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Perte de gains professionnels

La perte de revenus subie par la personne lésée entre la date de l’accident et la date de consolidation choisie par les experts est compensée à travers ce poste de préjudice.

Les techniciens professionnels doivent expliquer en détail les activités professionnelles de la victime au moment de l’accident. La période d’indemnisation correspond au temps d’arrêt considéré comme étant imputable à l’accident. Il peut arriver que le temps d’arrêt attribué par l’expert à l’accident ne corresponde pas à la situation réelle du temps d’arrêt émis par le médecin traitant. Par conséquent, la période attribuable peut être inférieure à la durée totale de l’arrêt. Les experts peuvent estimer en se basant uniquement sur des facteurs que tous les arrêts de travail ne sont pas imputables. Il convient de veiller tout particulièrement à ce que les victimes compensent la perte de revenu due à l’arrêt maladie causé par l’accident.

Evaluer L’indemnisation

La perte actuelle de revenus professionnels est liée à la perte économique subie par la victime pendant la période d’incapacité. La victime a le droit de demander à la personne responsable de rembourser la somme pendant la période d’incapacité temporaire, comme les salaires, les rémunérations ou encore les primes qui n’ont pas été reçus en raison de l’accident. L’évaluation de la perte de revenus doit être faite in concreto, en tenant compte des preuves de perte de revenus présentées par la personne lésée jusqu’à la date de consolidation. La perte de revenu est calculée nette (non brute) et hors conséquences fiscales. Pour une victime salariée, le calcul ne pose généralement pas de difficulté (salaire mensuel x nombre de jours d’incapacité de travail). Lorsque la durée de l’arrêt de travail est prolongée de plusieurs années, il est nécessaire de tenir compte des changements de salaire tout au long de la période et des augmentations ou promotions légales.

Lorsque le revenu est irrégulier, l’évaluation peut être plus difficile. Dans le premier cas, nous déterminerons le revenu moyen des années précédentes, sur la base du compte de résultat et du bilan. Les situations professionnelles telles que les travailleurs saisonniers, les divertissements intermittents ou la restauration font l’objet d’une étude spéciale.

Si la victime n’est pas un salarié, qu’il soit libéral ou entrepreneur, elle doit calculer la perte de chiffre d’affaires. Nous en déduisons uniquement les coûts variables (matières premières, essence, etc.), car les frais fixes continueront à être supportés (loyer professionnel, assurance…). Si la partie lésée a embauché un remplaçant, les frais de l’emploi doivent être engagés sans préjudice de la perte d’activité.

Dans des circonstances appropriées, il peut être nécessaire d’exiger une comptabilité. Cet élément de perte sera déduit de la confirmation par l’expert de l’indemnité journalière pendant la période d’incapacité, du salaire maintenu et du paiement au titre du contrat d’assurance prévoyance.

Quel est le rôle de l’avocat de victimes de dommages corporels après un accident de la route ?

Certaines victimes veulent encore connaître le rôle des avocats auprès des victimes de blessures corporelles, et pour cause, l’assurance les a contactées et leur a fourni leur expertise et leurs services. Il est donc légal que les victimes d’accidents déjà en difficulté les réfèrent rarement d’office aux avocats des victimes de lésions corporelles, pensant à tort que le rôle de l’avocat est dans le domaine du contentieux.

Les victimes d’accidents sont généralement en état de choc et sont naturellement guidées par leur compagnie d’assurance, parfois même lorsque la victime est un piéton. C’est la première erreur à ne pas commettre car la relation entre les compagnies d’assurance est régie par des accords internes et donc par la relation entre les assurances. Pour les accidents de la route, la responsabilité sera gérée par la convention IRCA.

Il est donc possible, en vertu de cette convention, que la responsabilité de la victime soit engagée lorsque, en fait, en droit pénal, sa responsabilité est totalement exonérée ou, selon un certain plafond, c’est la propre assurance routière de la victime qui devra l’indemniser. L’assureur payeur évalue lui-même combien il doit payer.

Le rôle administratif de l’avocat

L’avocat de la victime s’entretiendra avec la victime, si son état lui permet de s’exprimer, afin de connaître les circonstances exactes de l’accident. Ensuite, il rassemblera alors toutes les informations nécessaires à l’établissement de toutes les conséquences juridiques de l’affaire en responsabilité. Par conséquent, un avocat spécialisé dans les accidents de la route a les compétences dans le domaine du droit pénal routier, pour pouvoir contester une éventuelle responsabilité pénale ou civile, visant à réduire l’indemnisation d’un accidenté de la route.

Le rôle de conseil de l’avocat

L’expertise médicale est un moment clé pour une victime de la route car elle détermine l’indemnisation des dommages corporels. De plus, l’avocat désignera lui-même un médecin-conseil pour les victimes, avec lequel il travaille habituellement. L’objectif de la personne lésée sur la route est d’avoir un contrepoids au médecin du travail (avis à l’amiable) ou à l’expert médical et médecin du travail (avis médico-légal). Dans la pratique, les avocats spécialisés en dommages corporels disposent déjà d’un réseau de conseillers médicaux et de parenté, ils n’ont donc aucun doute. L’objectif des victimes de la route est d’être équilibré vis-à-vis des médecins d’entreprise (expertise amicale) ou vis-à-vis des experts médicaux et des médecins d’entreprise (expertise contentieuse). En fait, les avocats engagés dans le droit des dommages corporels ont généralement déjà un réseau de consultants médicaux et une certaine affinité.

Le médecin de la victime, en coopération avec l’avocat, appellera la victime pour une simple consultation médicale, juste avant l’examen médical officiel. Le médecin-conseil écoutera alors les plaintes et les difficultés de la victime afin de les consigner au dossier et de pouvoir les rappeler lors d’une évaluation médicale pour intervention. L’avocat des victimes dispose d’un réseau de professionnels s’occupant de la réparation des dommages corporels, tels que : neuropsychologue, psychiatre, ergothérapeute, kinésithérapeute, architecte (pour l’adaptation du logement de la victime) etc. Le jour de l’examen médical, l’avocat et le médecin de la victime seront présents à la discussion médico-légale.

Le rôle juridique de l’avocat

Dans un arrêt de principe, la Cour de cassation a statué que les conseils sur l’indemnisation des dommages corporels sont réservés uniquement aux avocats, suivis des associations sanctionnées, des experts assurés et autres qui poursuivent alors illégalement l’affaire. En effet, il y a eu beaucoup de fraudes, les victimes se sont à nouveau retrouvées une fois de plus victimes, car les « pseudos conseillers » ont convenu avec les assureurs qu’ils ne pouvaient de facto, pas être absents de la procédure judiciaire ou ont accepté les fonds reçus jusqu’à prélever parfois plus de 20 % des sommes récupérées. Un avocat spécialisé en dommages corporels prend en moyenne 8 à 10 % du montant total.

Parallèlement, un courtier et consultant en assurance a agi en tant que consultant pour régler à l’amiable les litiges en matière d’assurance. Ensuite, il a accepté d’aider trois victimes d’accidents de la route en échange d’un certain pourcentage des dépenses stipulées dans l’accord. La cour d’appel de Grenoble (CA Grenoble, 3 juillet 2014, n ° 13/05 517) a estimé que ce type d’intervention rémunérée et répétée est caractéristique d’un conseil juridique illégal. Ensuite, la Cour suprême a décidé de rejeter l’appel du courtier.

Les avocats des victimes interviennent en amont de toute la procédure, mais si les négociations d’indemnisation des victimes d’accidents de la route échouent, ils disposent d’une arme puissante : faire appel aux tribunaux. L’avocat de la victime de l’accident de la route analysera le rapport d’expertise final de l’expert pour calculer les éléments de dommage et obtenir une indemnisation pour préjudice corporel.

Le rôle judiciaire de l’avocat

En cas d’échec de la négociation, au stade de la rédaction d’un rapport d’expertise lorsque le médecin n’est pas d’accord sur certains dommages corporels, ou au stade du calcul du préjudice corporel de la victime, sur la base d’un rapport d’expertise incontesté, l’avocat des victimes pourra saisir le tribunal d’une décision définitive. En effet, les meilleurs cabinets d’avocats impliqués dans le droit des accidents de la route connaissent tous le principe de fonctionnement de cette procédure spéciale, qui permet de réparer les dommages corporels et indemniser les préjudices corporels des victimes d’accidents de la route.

La tierce personne : comment l’évaluer & l’indemniser ?

Une victime d’un accident de la route qui devient handicapée à la suite d’une blessure corporelle subira un véritable choc. Choc émotionnel, sans doute, mais aussi physique… Comment affronter le passé, désormais handicapé, pour continuer à vivre dignement ? Cela nécessitera inévitablement l’intervention d’un tiers qui viendra aider la victime, l’enfant ou l’adulte en la matière ; il s’agit d’une intervention d’un tiers. Cet élément de traumatisme est donc un élément à évaluer et sera certainement plus important pour les personnes les plus dépendantes, comme les traumatismes crâniens, les lésions médullaires, etc. Les conséquences et blessures de la victime, conduisant à une perte partielle ou totale de l’autonomie, ne peut pas rester sans compensation.

Les victimes qui ont subi des conséquences extrêmement graves devraient demander l’aide d’un tiers dans leurs activités quotidiennes. C’est donc un élément de sinistre très important, qu’il ne faut pas sous-estimer, car les compagnies d’assurances, les fonds de garantie (en l’absence d’assurance responsabilité civile) et même les ressortissants français (assureurs étrangers) n’hésiteront pas à sous-évaluer régulièrement cette position, qui leur coûte cher.

Selon le principe de la réparation intégrale du préjudice subi par la victime, des négociations doivent être menées, c’est-à-dire que la victime doit se trouver dans la même situation qu’avant l’accident.

Ensuite, la victime qui a reçu un salaire élevé pour le travail peut envisager d’exécuter des tâches qu’elle ne peut plus effectuer. Par exemple, avec l’aide d’un tiers, une personne tétraplégique peut effectuer tous les soins quotidiens nécessaires, et peut même sortir du véhicule par des moyens de transport auxiliaires.

Mais comment évaluez-vous les besoins des victimes de lésions corporelles en tant que tiers ?

Un avocat spécialisé dans les dommages corporels, en particulier dans les accidents de la route, sera votre guide, votre aide et même votre négociateur car il a deux puissants chapeaux :

– le premier est la subtilité du «chef d’orchestre» en termes de connaissances professionnelles et d’évaluation des blessures humaines.

– le second est le rôle d ‘« acteur » lors de la négociation de la position à l’amiable, ou lorsqu’un différend surgit lors de la soumission de l’affaire au juge.

Ainsi, un avocat spécialisé dans les dommages corporels est le  » commandant  » de la procédure d’évaluation des besoins en tiers des victimes d’accidents de la route.

Une certaine expertise médicale (convivialité ou justice) doit être possédée, car tout sera dérivé de cette expertise. De plus, cette expertise est préparée au préalable avec votre avocat et votre médecin-conseil. Plus le dommage à la santé est important, plus le risque de malentendu et donc de contestation de l’appréciation de la position du tiers sur le dommage est grand. En outre, souvent avec des blessures graves telles qu’un traumatisme crânien, une amputation, une paralysie des membres inférieurs, une quadriplégie et d’autres paralysies, la victime est rapidement référée par son avocat spécialisé dans les lésions corporelles à une procédure judiciaire pour examen médico-légal.

Par la suite, un médecin expert sera nommé, et à ce stade crucial, votre médecin-conseil et votre avocat spécialisé en dommages corporels négocieront chaque élément de la réclamation et donc une position de tiers pour indemniser les dommages. Il existe des taux financiers très importants qui nécessitent une vigilance particulière et une grande expérience des connaissances.

Votre avocat spécialisé en dommages corporels, «chef d’orchestre» de l’organisation de l’examen médical, sera très attentif à l’évolution de ce dernier. En amont, votre avocat spécialisé dans l’indemnisation des dommages corporels vous remettra un « questionnaire corporel » censé contenir la plupart des questions qui sont susceptibles de vous être posées par le médecin-conseil de la victime et bien sûr l’expert médical qui sera désigné.

Ce questionnaire est indispensable car il vous permettra de collecter les pièces justificatives utiles mais surtout de réfléchir aux différents dommages «invisibles» et de les répertorier avant même de consulter un médecin. Les préjugés et autres handicaps invisibles sont ceux qui ne sont pas visibles par définition (changement de comportement, anxiété, stress post-traumatique, douleur du membre invisible, maux…).

Toujours en amont de l’expertise médicale, l’avocat de la victime organisera une consultation en amont de l’expertise, avec son propre conseiller victime, le même qui assistera la victime de la route, le jour de l’examen médical. A cet égard, l’avocat demandera à la victime de collecter un certain nombre de documents médicaux (radiographies, scanners, certificat initial, certificats médicaux, rapports d’intervention, etc.) qu’il remettra directement au médecin-conseil des victimes.

Cette consultation en amont permettra au médecin-conseil de faire connaissance avec la victime, de comprendre l’évolution de sa « maladie », de diagnostiquer l’ensemble de ses préjugés afin de pouvoir défendre sa position le jour J devant l’expert médical.

Par la suite, une expertise médicale sera alors mise en place et la victime sera alors convoquée par le médecin expert.

Vous l’aurez compris, il est impensable que cette victime s’y rende sans un médecin-conseil et un avocat qui comprend les mécanismes d’évaluation des dommages corporels.

L’expertise est plus ou moins longue selon la gravité des séquelles de la victime blessée mais, en tout cas, trop courte pour évoquer les symptômes dans un dialecte toujours technique, sans l’aide du médecin-conseil de la victime et de l’avocat spécialisé.

L’avocat, présent à l’examen médical, verra son rôle d’observateur ou de « chef d’orchestre » évoluer en fonction des lésions corporelles évaluées.

Le poste de tiers lésé est l’un des postes pour lesquels l’avocat spécialisé en lésions corporelles est le plus actif.

Ses expériences passées, sa parfaite maîtrise des notions juridiques et autres lui permettront de négocier directement avec l’expert médical le poste d’assistance à un tiers pour son évaluation qui est, rappelons-le, l’un des postes les plus préjudiciables. discuté et refusé par les assurances et le fonds de garantie.

Aussi, l’avocat n’hésitera pas à soulever diverses questions techniques, toutes liées à l’évolution des décisions de justice dans ce domaine (jurisprudence en matière de dommages corporels).

Souvent, la famille de la victime blessée a un rôle central, principalement pour le soutien moral mais aussi pour l’aide qu’elle apporte à la victime blessée (courses, hygiène, repas, vêtements…). Cette aide précieuse doit bien entendu être considérée comme une assistance à des tiers. La cour de cassation a eu l’occasion de préciser que son service gratuit ne permettait pas à l’assurance de l’indemniser malgré tout.

Dans une affaire d’accident de la route, une victime avait alors demandé une indemnisation pour le poste de la tierce personne mais la cour d’appel a estimé que ses enfants lui apportant déjà de l’aide, le poste ne pouvait être que partiellement indemnisé. .

La Cour de cassation a infirmé le raisonnement en précisant que «en application du principe de l’indemnisation intégrale, le montant de l’indemnité allouée pour l’assistance d’un tiers ne peut être réduit ni en cas d’assistance familiale, ni en cas d’organisation d’une mesure de protection des adultes ».

Parfois aussi, il y a cette tendance à vouloir remplacer systématiquement l’assistance humaine par de nouvelles technologies comme la domotique ou autres et cela n’est pas en faveur de la victime blessée.

L’avocat spécialisé dans l’indemnisation des dommages corporels n’hésitera pas, dans les cas les plus délicats, à solliciter l’intervention d’un ergothérapeute afin d’affiner les besoins de la victime blessée. C’est donc dans ce contexte que le poste de préjudice lié à l’assistance d’un tiers sera évalué.

Il y a deux périodes à distinguer : celle entre le jour de l’accident et le jour de la consolidation & celle à compter de la date de consolidation.

Le nombre d’heures est important mais pas seulement. En effet, la qualification et le type d’assistance du tiers sont tout aussi essentiels.

La victime a-t-elle besoin d’une aide médicale, administrative ou autre ? Cette aide doit-elle être active, passive (simple présence), médicale, sûre ? Cette aide doit-elle être multidisciplinaire (plusieurs personnes avec des qualifications différentes) ?

Dans tous les cas, l’avocat de la victime lésée peut, en cas d’expertise médico-légale, lorsqu’il reçoit le rapport préliminaire de l’expert juridique, faire un « mot », c’est-à-dire faire des observations ultimes avant de rédiger le rapport final.

Le taux horaire de l’assistance aux tiers est également d’une importance majeure et sera négocié ultérieurement. Les charges doivent bien entendu être calculées et ce taux doit alors correspondre à la réalité du marché du travail et à la qualification de l’aide. Ce taux horaire sera négocié directement par l’avocat de la victime avec l’inspecteur des assurances de personnes ou l’avocat chargé des intérêts des assurances.

Le taux horaire fixé, le nombre d’heures ajusté, la victime et son avocat verront le coût de l’assistance humaine fixé annuellement si les négociations se déroulent bien.

Dans le cas contraire, une intervention du juge réglera la procédure et dans tous les cas, ce coût annuel devra être capitalisé sur un taux de pension fixé en fonction de l’âge de la victime.

L’assistance d’un médecin-conseil et d’un avocat spécialisé en dommages corporels en matière d’indemnisation du poste d’assistance aux tiers n’est pas une option, mais une obligation.

Contester un rapport d’expertise médicale après un accident de la route

Bien que l’avis médical ne lie pas le tribunal, tous les avis d’experts n’ont pas la même force. Avant de contester un certificat médical, vous devez comprendre de quoi il s’agit. En effet, il existe plusieurs types d’experts, et selon leur qualité, leurs rapports seront plus ou moins discutables.

1 – De quel expert est-il, et surtout de quel rapport médical ?

Souvent, la notion d’expert médical est souvent confondue par les victimes du bord de la route et par de nombreux professionnels intervenant pour obtenir réparation des dommages corporels.

La qualification d’expert médical doit être réservée uniquement au médecin expert désigné par le tribunal et donc par le juge à l’audience. Cet expert est également régulièrement inscrit sur la liste des experts agréés par la cour d’appel divisionnaire ou la cour de cassation. Son agrément est donc régulièrement renouvelé ou non.

Un avocat qui intervient dans des affaires de préjudice corporel, défendant ainsi, par exemple, les intérêts d’une victime d’un accident de la route, peut alors renvoyer l’affaire devant un juge par le biais d’une évaluation ad hoc (procédure judiciaire).

Très souvent, l’article 145 du code de procédure civile sera invoqué à l’appui d’une expertise: « S’il existe une raison légitime d’arrêter ou d’établir les faits avant une audience sur laquelle peut dépendre de la résolution du litige, juridiquement des mesures d’enquête autorisées peuvent être ordonnées à la demande de toute partie intéressée, sur demande ou selon une procédure simplifiée ».

Le juge par intérim réexaminera sa liste d’experts médicaux agréés afin de nommer, sur prescription, un expert chargé de réaliser le bilan médical, conformément à la mission définie dans le procès-verbal de l’avocat blessé déposant la demande d’ouverture. de la procédure. L’expert médical désigné convoquera les parties (en respectant le principe du contradictoire) pour un examen clinique de la victime puis délivrera un certificat médical légal.

Au contraire, le médecin désigné par la compagnie d’assurance ne pourra pas mettre le « bonnet » du médecin expert car on l’appellera le jargon médical: le médecin de l’entreprise.

Notez que certains médecins cotés effectuent parfois une sorte de mission pour des compagnies d’assurance et n’hésitent pas à abuser de leurs qualifications d’expert médical (bien qu’ils n’opèrent pas dans le cadre légal) et utilisent illégalement leur papier à en-tête, créant une confusion totale dans l’esprit de la victime. Le médecin accompagnateur délivrera une conciliation unilatérale (si la victime est venue seule) ou une conciliation contradictoire (si la victime était assistée par un médecin-conseil).

Enfin, le médecin assistant le blessé sur le chemin sera qualifié de médecin-conseil pour les victimes ou de médecin de recours. Ce médecin travaille régulièrement en binôme avec un avocat spécialisé dans les accidents de la route. Ce médecin référent peut également rédiger un rapport médical.

2 – Contester un certificat médical de conciliation unilatéral ?

Une évaluation de conciliation unilatérale est une évaluation à laquelle seul le médecin interne a participé. Ce médecin d’entreprise préparera également un avis médical conciliatoire unilatéral. Ce constat peut être remis en cause par la victime par le simple fait de solliciter un avis d’expert amiable et contradictoire, c’est-à-dire l’intervention d’un médecin aux côtés de la victime blessée.

Un avis d’expert à l’amiable contradictoire est en fait un avis d’expert mené entre l’assureur et le médecin choisi par le lésé, c’est-à-dire le médecin de la victime. Le code des assurances prévoit la possibilité d’une telle expertise. Il est à noter que la propre compagnie d’assurance de l’accidenté peut proposer de solliciter l’aide d’un médecin de son réseau.

Cependant, il est important pour un médecin qui travaille pour des compagnies d’assurance que le lésé refuse une telle offre et qu’il sollicite l’aide d’un médecin qui n’aide que le blessé sur la route et qui saura et sera prêt à défendre son intérêts: un médecin-conseil pour les victimes.

Lors d’un avis d’expert à l’amiable et contradictoire, le médecin-conseil de la victime aide la victime et peut lui poser des questions pour clarifier certaines des questions soulevées. Ce médecin-conseil est effectivement présent lors de l’essai clinique avec la victime et évalue conjointement les dommages avec le médecin d’assurance.

Les médecins se réfèrent traditionnellement à la nomenclature Dintilhac, qui répertorie chaque composant des dommages à réparer. Après avoir complété l’expertise, le médecin assureur dispose de vingt jours pour transmettre l’avis d’expert à la personne blessée et à son médecin-conseil.

Si l’avis d’expert est concordant, le médecin-conseil de la victime signe un rapport d’expert amical, qui devient alors un rapport contradictoire. Sinon, la victime de la route peut encore remettre en question cette relation.

3 – Remettre en question un rapport médical conciliant et contradictoire ? Dès qu’une victime de la route constate une incohérence, une erreur ou un simple inconvénient, il est dans son intérêt de contester l’avis amiable, contradictoire (ou unilatéral) d’un expert par un médecin interne qui cherchera à protéger les intérêts de son mandant : la compagnie d’assurance.

En effet, le médecin du travail ne guérit pas et n’intervient pas avec plus de liberté (serment d’Hippocrate) dans le cadre de l’expertise. Dans l’ensemble, c’est le médecin-conseil de la victime qui a aidé la victime à se présenter à un avis d’expert amiable et contradictoire, qui a signalé la différence d’interprétation à l’avocat qui prendrait alors l’initiative de contester. Le rapport. l’expertise en renvoyant l’affaire au juge sous forme de résumé d’expert.

L’expert ad hoc permet à la partie lésée de demander au juge des référés, c’est-à-dire au juge extraordinaire et évident, de désigner un avocat inscrit sur les listes de la cour d’appel. Il est à noter que même lorsqu’une procédure pénale est pendante devant un tribunal pénal, il est toujours possible de faire appel à un expert d’urgence afin qu’il soit désigné par un juge d’urgence, expert juridique dans la spécialité souhaitée.

À l’issue de la procédure abrégée, le juge désignera un expert médical impartial et indépendant. Outre l’impartialité requise en vertu de sa fonction, l’expert juridique doit respecter et faire respecter le principe du contradictoire dans l’exercice de l’activité d’expert. Dans tous les cas, le procès-verbal ne lie pas le juge, qui peut accorder une indemnité pour le dommage signalé lorsqu’il n’est pas mentionné dans le procès-verbal.

En effet, une expertise n’est jamais imposée à un juge qui, selon les arguments avancés par les avocats, reste libre de réaliser des expertises complémentaires, de réaliser des seconds avis, ou d’approfondir une question particulière pour déterminer le taux horaire, si nécessaire, à la troisième personne.